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عدد المساهمات : 79 تاريخ التسجيل : 03/02/2011
| موضوع: Influence des facteurs écologiques sur la végétation et sur les animaux الأحد فبراير 27, 2011 8:11 pm | |
| Influence des facteurs écologiques sur la végétation et sur les animaux.
Influence sur les groupements végétaux.
L’école phytoécologique Louis EMBERGER (de l'ex CEPE : Centre d’Etudes PhytoEcologiques de Montpellier ; maintenant CEFE : Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive - CNRS) a posé dès le début le principe que l’étude simultanée de la végétation et du milieu est indispensable (LONG, 1974 ; DAGET, POISSONET, 1971). Ceci peut être illustré par les relations qui existent entre la végétation méditerranéenne et le climat méditerranéen (LONG, 1974), entre certaines plantes et l’exposition au soleil (DAGET, GODRON, 1982), etc. Pour décrire le milieu, LONG utilise des niveaux de perception écologique différents selon la précision des variables écologiques retenues. Plus les variables se précisent, plus la surface d'observation diminue, d'où l'importance de l'échelle d'analyse choisie (par exemple, l'échelle spatiale d'observation -pays ; petite région ; parcelle ; placette- conditionne le choix des descripteurs écologiques -latitude ; relief ; position topographique ; microrelief). En résumé des différentes sources bibliographiques consultées, les principaux facteurs écologiques d'influence sont présentés ci-dessous, du plus macro au plus micro :
��la latitude,
��le climat
��la nature pédologique des sols,
��la topographie,
��le microrelief,
��l'exposition au soleil, au vent, à la pluie, etc.,
��le pâturage (modes d'exploitation) et, plus largement, l'activité agricole,
��les perturbations et diverses interaction biotiques entre espèces voisines sur une petite surface.
Influence sur le comportement alimentaire des animaux.
• Les caractéristiques physiques du milieu.
Le comportement alimentaire ne dépend pas seulement de la végétation. En effet, les caractéristiques physiques du milieu induisent un comportement différentiel du troupeau. Selon LECLERC et LECRIVAIN (1979) :
��la superficie,
��la forme du parc,
��le relief,
��la présence d’obstacles (encombrement arbustif, muret, falaise...),
��la concentration artificielle d’aliment,
��l’emplacement des points d’eau,
��l’accessibilité,
��l’organisation des sentiers, entraînent une exploration différentielle du parc.
La flore et la structure de la végétation.
Autant la flore que les structures de végétation influencent l’ingestion des animaux au pâturage. Les animaux ont des préférences au niveau des espèces fourragères. Les choix alimentaires sont fonction des espèces végétales présentes, mais varient aussi au fil des saisons en fonction de l’abondance et de la phénologie des végétaux. La séquence de choix alimentaire des animaux peut également fluctuer d’une année à l'autre (MEURET, 1995 ; in LANDAIS, 1995). FLEURY (1994) ajoute que pour une même espèce, l’appétibilité pour les animaux dépend du type d’agrégation des brins d’herbe. Par ailleurs, MEURET et al. (1994) mettent en évidence que la motivation des chèvres à ingérer apparaît peu liée aux facteurs influençant l’utilisation digestive des aliments. En effet, elle se manifeste surtout lorsque l’agencement des unités de végétation dans un parc permet de "relancer" l’appétit du troupeau (MEURET, 1993 ; MEURET et al., 1994). En outre, des expérimentations en cages ont confirmé que la diversité de l’offre fourragère et la possibilité de tri sont des facteurs favorisant l’appétit (MEURET, LANDAIS, 1994). La limite de ces constations est que trop de diversité limite l’ingestion, car l’animal perd du temps à rechercher des aliments nouveaux (MEURET et al., 1994).
• L'apprentissage alimentaire de l’animal.
Plusieurs auteurs précisent que l’acquisition de préférences alimentaires résulte de l’apprentissage avec la mère et de l’expérience dans le jeune âge (LECLERC, LECRIVAIN, 1979 ; MEURET, 1995 ; DUMONT, 1995). Cet apprentissage est également le fait des éleveurs qui participent à l'"éducation" des animaux | |
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